Original: espagnol
Le Comité de l’Internationale Socialiste pour l’Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, considérant que le Venezuela est une référence démocratique importante dans la région, et respectant le principe de l’autodétermination du peuple consacrée dans la Charte constitutionnelle, observe avec préoccupation l’affaiblissement de l’Etat de droit et de ses institutions, l’augmentation de la violence politique généralisée entre ses citoyens, l’impunité dans la violation des droits de la personne, le manque d’indépendance des pouvoirs publics et la formation de groupes civils armés pour la défense du gouvernement, le tout créant une ambiance d’insécurité et d’instabilité sociale et démocratique dans le pays.
Le Comité décide:
- De lancer un appel aux autorités gouvernementales, au pouvoir judiciaire, au pouvoir moral et au parlement pour que leur conduite soit transparente et conforme avec le renforcement des principes démocratiques acceptés par le Venezuela dans les organismes internationaux.
- De déclarer que l’Internationale Socialiste est prête à offrir ses bons offices et exhorte la création d’un Comité entre le gouvernement et la Coordinatrice démocratique de l’opposition afin de définir un mécanisme de négociation entre chaque partie pour renforcer les institutions démocratiques, la sécurité des citoyens et résoudre les conflits qui ont surgi au sein de la société vénézuélienne.
- D’appuyer l’Action Démocratique et la Coordinatrice démocratique de l’opposition, intégrée par des partis politiques et organisations de la société vénézuélienne, dans la mobilisation et la défense du système démocratique et de ses institutions, ainsi que la préservation et le respect des droits de la personne, refusant toute tentative de rupture de l’ordre démocratique et la militarisation de la politique.
- De ratifier la résolution du Conseil de l’Internationale Socialiste à Casablanca les 31 mai et 1 juin 2002 relative aux développements politiques qui se sont déroulés au Venezuela.
- De continuer de façon prioritaire et urgente le suivi de la situation au Venezuela, où la vulnérabilité de la gouvernabilité est croissante et préoccupante.